Ligue Régionale de Football de Kayes, affaire de détournement de 2 millions de FCFA

Nous avons joint par nos soins, après avoir écouté son intervention sur une émission sportive d’une radio de la place, le président de la Ligue Régionale de Football de Kayes, l’inspecteur des douanes Cheik AbdoulKadri Kanté, à propos de l’affaire de détournement de la somme de 2 millions de FCFA octroyée par la Fémafoot au Reveil de Bafon de Kenieba.

Le président Cheick Kanté s’est expliqué à la rédaction de votre journal TATOU-SPORTS, lisez-le!

 » Les accusés, Yeli Sissoko et moi sommes visés. D’abord, loin de nous vanter, nous ne sommes pas à 2 millions de FCFA près. Ensuite, nous avons les rapports financiers et nous nous adresserons à qui de droit. Que chacun sorte pour se justifier même s’il faut aller au pôle économique, on le fera.

Il se murmure dans un média de la place que j’ai perçu de la part de la Fémafoot la somme de 2 millions pour le compte d’un club de Kenieba. Primo, l’argent ne m’a pas été donné. Secundo, l’argent a été viré sur le compte de la Ligue Régionale de Football de Kayes selon eux. Tiercio, moi Cheick Kanté, président de la ligue, je ne suis pas signataire du compte de la Ligue Régionale de Kayes. Le président et les membres de la Fémafoot le savent bien. L’argent dont il est question d’après les infos que j’ai reçu n’a pas été donné spécialement pour le club mais un appui à la ligue pour la montée. La ligue a remis 750.000 FCFA au club qui, à son tour à reversé 250.000 FCFA au district de football de Kenieba.

Je ne suis pas venu dans la gestion du football malien pour me rendre riche. Je suis accusé à tort pour cela je vais introduire une plainte. La saison dernière, sur fonds propre à hauteur de 12 millions de FCFA, notre ligue a organisé le championnat.

Je ne suis pas dans le football pour m’enrichir.

Oui s’il y a justification c’est à la Fémafoot de nous demander et c’est à elle que nous devons des explications. Pas à des pseudo défenseurs de fossoyeurs. Notre football se meurt. Cherchons les causes ».

Propos recueillis par Saïd Diarrassouba