Ligue1 Orange 2022/2023: LES FAVORIS: LE DJOLIBA AC, L’AS REAL ET LE STADE MALIEN DE BAMAKO EN COURSE POUR LE TITRE

Même si le Djoliba AC a de grandes chances de terminer une nouvelle fois en tête du classement final 2022/2023, à voir la physionomie du championnat national, plusieurs prétendants, après pour la plupart trois journées, montrent de grands signes afin de perturber l’hégémonie des « rouge ». Le Stade Malien de Bamako qui tarde cependant à se réveiller de son lit transitoire, a été battu dans ses deux sorties. Pourtant, les « blanc » de Sotuba sont aussi favoris.

L’autre incertitude chez les « blanc », c’est le niveau de jeu affiché par les joueurs.

Derrière, ils seront plusieurs à se concurrencer soit pour la première place soit pour la deuxième mais aussi la treizième et la quatorzième, synonyme de maintien en Ligue1. La lutte pour le maintien s’annonce particulièrement difficile cette saison. Quinze matches pour la phase aller et en autant pour la phase retour soit trente rencontres. En pleine saison, l’on pourrait ajouter les matches pour le compte des éliminatoires de la Coupe du Mali. Cela fera beaucoup pour les muscles de plusieurs joueurs d’un certain nombre de club dont l’effectif n’est pas forcément solide numériquement. Les places parmi les quatorze premiers au classement seront donc très disputées.

TROIS FAVORIS, UN FAUTEUIL

Le Djoliba AC, l’AS Real de Bamako et le Stade Malien de Bamako restent les trois formations les mieux nantis et armés pour parvenir à prendre la tête du classement général définitif. Justement, un seul club parmi les trois précités sera champion 2023.

Non loin, l’AS Bakaridjan de Baroueli qui a débuté la saison en fanfare comme à l’accoutumée, les joueurs de Baye Ba terminent cependant dans le ventre mou. Ils ont tendance à baisser de régime dans les cinq dernières journées.

Parmi ces clubs, l’AS Real de Bamako repart sur un nouveau cycle, avec l’arrivée sur le banc de Nouhoum Diané et ses idées semi-offensives mais tactiquement défensives, surtout à l’extérieur, est en feu.

Les « Scorpions » qualifiés pour la phase de groupes de la coupe de la confédération de la CAF, ont gagné trois matches en autant de journées et, occupe désormais la première place au tableau (9 pts +4). L’AS Bakaridjan de Baroueli rétrograde à la seconde place (9 pts +3). L’AS Korofina (3è; 7 pts) qui avait montré une facette attrayante en gagnant deux matches, sait faite accrochée, la parité. Même cas de figure. Le Djoliba AC qui avait trois matches en retard en a gagné déjà deux. Le club vient à la 4è place (6pts+3). Le coach Bako Sékou Seck et ses poulains ayant oublié leur mésaventure contre l’ASFAR du Maroc en coupe de la Confédération de la CAF, vont tenter probablement de se positionner en leaders lors de cette saison. L’US Bougouni (5è; 6 pts +3) qui a réalisé deux brillantes victoires consécutives, a été battue à domicile par l’AS Real de Bamako. Derrière, se positionne l’USFAS (6è; 6 pts). Arrivent l’AFE (4pts +2), l’AS Police (4pts) et le COB (4pts), respectivement 7è, 8è et 9è.

Le FC Binga (10è; 3 pts -1), l’USC Kita (11è; 3pts -2), LCBA (12è; 3 pts -2) et le Onze créateurs de Niarela (13è; 3 pts -3) tenteront avec fortunes diverses de se hisser dans de meilleurs carreaux du tableau lors de la 4è journée qui débutera ce vendredi 25 novembre et qui prendra fin le jeudi 1er décembre sur plusieurs stades du pays.

LE STADE MALIEN DE BAMAKO, UN CADOR EN SOUFFRANCE

Un des favoris, le Stade Malien de Bamako trémousse à la 14è place, donc premier non relégable après une série noire de deux défaites en autant de matches.

Le Stade Malien de Bamako est un des cadors du football dans notre pays certes, mais il est en souffrance. Les joueurs et le staff technique dirigés par l’entraîneur en chef Mourlé n’ont quasiment plus le droit à l’erreur. Il faut qu’ils fassent le job sur le terrain, que les joueurs soient concentrés. Chacun aspire à faire beaucoup mieux, au moment ça ne tourne pas rond pour « grimper » au classement.

Yeelen Olympique (15è) et AS Black Stars (16è) avec zero point sont dans la zone de relégation.

De Saïd Diarrassouba