51è Assemblée Générale Ordinaire de la Fémafoot: la Commission Médicale a traité toutes les questions médicales avec professionnalisme.

51è Assemblée Générale Ordinaire de la Fémafoot: la Commission Médicale a traité toutes les questions médicales avec professionnalisme.

2 avril 2024 Non Par admin

 

Comme promis dans notre dernière parution, Tatou-sports.net met en lumière le rapport médical de la Fémafoot.

 

Lors de la 51è Assemblée Générale Ordinaire de la Fémafoot tenue samedi 30 mars dernier, le président de la Commission Médicale de la Fémafoot, Docteur Adama Sangaré a fait le bilan. Il ressort un certain nombre d’implication de ladite Commission de la manière professionnelle dans plusieurs cas de blessures et de traumatismes des joueurs et des joueuses à tous les niveaux.

 

Le bilan souligne que lors de la saison 2022-2023, la Ligue 1 a enregistré dix-huit (18) contusions musculaires, douze (12) élongations, treize (13) entorses bénignes de la cheville, deux (2) fractures et neuf (9) tendinites des adducteurs soit au total 54 blessures de nature différente. Le rapport estime que si certaines blessures ont été gérées par les clubs dans un premier temps, les cas les plus graves qui nécessitaient beaucoup de moyens financiers ont été remboursés par la Fémafoot.

 

Le rapport dit que pendant les tournois de montée en Ligue1 qui se sont joués sur trois sites dont deux pour les garçons (Kayes et Gao), et un site pour les filles (Ségou), très peu de traumatismes ont été observés. Ce qui dénote leur caractère fairplay. Cependant, des pathologies ont été colligées comme le paludisme et les gastro entérites.

 

Le rapport de la commission médicale démontre des contusions musculaires (06), des élongations de soleaire (02), des entorses bénignes de la cheville (04), des gastro entérites (08), des tendinites des adducteurs (02) et six (6) cas du paludisme soit au total 28 blessures lors des tournois de montée en Ligue1.

 

Au niveau des équipes nationales, les U 17 garçons ont été la plus grande attraction de cette saison car ils ont participé à trois tournois (Tournoi UFOA, CAN U17 et Coupe du monde U 17). Selon le rapport, la phase de préparation a été très longue et onéreuse à cause de la réalisation des IRM du poignets gauche et trois PCMA. Sans rentrer dans le détail financier, le Comex de la Fémafoot a financé près de 123 IRM à raison de 125. 000 FCFA par joueur pour pouvoir avoir les 21 joueurs éligibles à participer à la phase finale de la coupe du monde. Cette opération a coûté plus de 15 millions CFA, confirme le rapport.

Pour le PCMA, près de 75 joueurs ont été visités en réalisant tous les examens recommandés par la CAF et par la FIFA en raison de 55.000 CFA par personne soit plus de 4 millions. L’achat des médicaments et consommables pour les entrainements et pour les phases finales ne sont pas restés en marge, confie-t-il.

Il est aussi mentionné dans le rapport que lors des trois phases finales et les matches amicaux, il y a eu 41 blessures de nature différentes parmi lesquelles douze (12) entorses, dix (10) cas de paludisme grave et cinq (5) entorses au genou. Illustrant une fois de plus que le paludisme est invalidant dans cette catégorie en dehors des blessures traumatiques.

À cela, il faut avouer que le staff médical de la Fémafoot a mené beaucoup d’activités de prévention et de récupération durant les trois phases finales et lors des regroupements.

 

Pour ce qui concerne les activités en soins et préventions, le rapport indique trois cent trois (303) cas de massage général, cent quatre-vingts et sept (187) cas de massage local, 455 cas de bain glacé, 89 cas de prévention du paludisme et 236 cas de strapping soit 1270 soins et préventions chez les cadets.

 

Le rapport médical montre que les activités de préventions ont été prépondérantes dans l’atteinte des performances sportives de l’équipe nationales cadette (Garçons) lors des trois phases finales.

Les U-20 (Garçons) qui n’ont participé qu’au tournoi UFOA « A » en Mauritanie ont bénéficier d’une mise au vert à Kabala. Pendant ce regroupement, 41 joueurs ont effectué la visite médicale et tous les

joueurs ont bénéficié du traitement préventif contre le paludisme avant le voyage, explicite le rapport.

Pour les U 23, malgré le nombre réduit des matches de cette catégorie, des

examens médicaux, exigés par la CAF, ont été effectués et moins de blessures ont été constatées.

 

Concernant la sélection A, le nouveau format des éliminatoires de la CAN et de la coupe du monde à savoir jouer deux journées en une semaine oblige tous les staffs médicaux de mettre l’accent sur la récupération entre les deux journées, témoigne le rapport.

 

Plusieurs méthodes de récupération ont été expérimentées par le staff spécifiquement la blessure spectaculaire de Ibrahim Koné lors du match amical entre le Mali et l’Ouganda au stade 26 mars avec une fracture luxation de la cheville.

Pour l’équipe nationale U-20 (Filles), des cas de ruptures des ligaments croisés et des ligaments collatéraux ont été très invalidantes dans certains cas.

Les soins ont été exécutés conformément aux consignes de la présidence de la Commission Médicale à savoir les massages, les strappings et la prévention du paludisme, explique le rapport.

Ainsi, le tableau démontre des cas de contusions (06), entorses (04), gastro entérites (06), ongles incarnées (02), ruptures LCL (02) et rupture LCA (01) soit au total 21blessures de nature différente.

 

Dans le rapport, les difficultés rencontrées dans le suivi correct du championnat résident dans les problèmes de communication ou de report de match ou encore de disponibilité de l’agent désigné comme délégué médical.

Les clubs n’ont pas toujours sollicité les avantages de l’assurance contracté par la Fémafoot pour les soulager. Malgré les efforts de la commission médicale, deux clubs de ligue 1, l’USFAS et l’AS Police n’ont pas fait le PCMA alors que cet examen est une exigence de la CAF et de la FIFA pour prévenir les morts subites sur le terrain et protéger les dirigeants sportifs.

Pour la Commission Médicale de la Fémafoot, en termes de perspectives pour la saison en cours, il y a lieu de faire une formation continue dans toutes les ligues régionales, de rendre les ECG obligatoire pour la signature de licence, d’établir la licence des cadets avec l’IRM éligible.

 

L’on constate que la Commission Médicale présidée par Docteur Adama Sangaré a été très sollicitée durant la saison écoulée en raison de la mise en place des PCMA.

 

De Sékou Saïd Diarrassouba